Juin Vert 2023 : Tous mobilisés contre le cancer du col de l’utérus !
dans Communication
Publié le 05/06/2023
Chaque année en France, le cancer du col de l'utérus touche près de 3 000 femmes et cause environ 1 100 décès.
Le cancer du col de l’utérus est provoqué par un virus appelé papillomavirus humain (HPV). Ce virus présent sur les tissus et les muqueuses se transmet le plus souvent lors de rapports sexuels. La plupart des hommes et des femmes seront infectés par ce virus au cours de leur vie. Dans certains cas, cette infection persiste et peut provoquer des lésions qui, si elles ne sont pas traitées, peuvent évoluer vers un cancer 10 à 20 ans après l’infection.
Pour prévenir les infections persistantes par HPV, les autorités de santé recommandent la vaccination des filles et des garçons de 11 à 14 ans (en rattrapage jusqu’à 19 ans inclus). Le vaccin contre les HPV est accessible à tous et pris en charge par la sécurité sociale.
Le dépistage du cancer du col de l'utérus est réalisé à l'aide d'un test cervico-utérin ou plus communément appelé frottis. Il permet de détecter les lésions précancéreuses ou cancéreuses avant qu'elles n'évoluent en cancer. Toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans, y compris celles ménopausées, sans rapport sexuel ou vaccinées contre les papillomavirus humains, sont concernées par ce dépistage. Avant l'âge de 30 ans, deux tests de dépistage doivent être réalisés à un an d'intervalle, puis un test tous les trois ans en cas de résultats normaux. Entre 30 et 65 ans, un test de dépistage tous les cinq ans est recommandé, à partir de trois ans après le dernier test de dépistage normal.
Le CRRO prend en charge les patientes atteintes d'un cancer du col de l'uterus dans le cadre de leur radiothérapie : comme traitement de référence des tumeurs de taille supérieure à 4 centimètres ou des tumeurs qui se sont propagées au-delà de l’utérus, dans la cavité du pelvis ; ou après la chirurgie des tumeurs limitées au col de l’utérus de moins de 4 centimètres, s’il s’avère après examen de la pièce opératoire que les ganglions lymphatiques ont été envahis par des cellules cancéreuses.